- EAN13
- 9782362791031
- ISBN
- 978-2-36279-103-1
- Éditeur
- Alma Éditeur
- Date de publication
- 16/10/2013
- Collection
- Collection Pabloïd
- Nombre de pages
- 127
- Dimensions
- 18,7 x 13,7 x 1,6 cm
- Poids
- 162 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
-
17.00
De 1900 à 1950 se multiplièrent les cartes postales coloniales : femmes-objets " couleur locale " ou costumées selon les standards aguicheurs du moment. Aujourd'hui l'artiste marocain Miloudi Nouiga balafre de peinture ces photos dans un geste doublement provoquant dénonçant à la fois le colonialisme d'hier et la censure présente des intégristes musulmans.
De 1900 à 1950 se multiplièrent les cartes postales coloniales : femmes-objets " couleur locale " ou costumées selon les standards aguicheurs du moment. Aujourd'hui l'artiste marocain Miloudi Nouiga balafre de peinture ces photos dans un geste doublement provoquant dénonçant à la fois le colonialisme d'hier et la censure présente des intégristes musulmans.
Valentine Goby s'inspire de cette révolte. Elle raconte le voyage d'une carte postale. L'image passe successivement du photographe qui prend le cliché dans les années 1920 à la prostituée marocaine qui pose, au soldat français qui achète la carte dans une boutique de Casablanca, années 1940 puis enfin à la petite fille française du militaire qui la retrouve aujourd'hui dans les papiers d'un héritage. Que voit-on vraiment ? De quoi, de qui parle-t-on ? Valentine Goby poursuit ainsi sa quête romanesque où le corps tient une place primordiale. La carte postale représentant la " fille surexposée " s'est projetée dans une peinture de Miloudi. Elle figure en couverture de ce livre et dans le musée imaginaire des révoltes de Valentine. On retrouve dans ce texte envoûtant la passion de celle-ci pour " les multiples mensonges de l'image " depuis sa construction voici cent ans jusqu'à sa reconstruction aujourd'hui en passant par toutes les métamorphoses de l'histoire.
De 1900 à 1950 se multiplièrent les cartes postales coloniales : femmes-objets " couleur locale " ou costumées selon les standards aguicheurs du moment. Aujourd'hui l'artiste marocain Miloudi Nouiga balafre de peinture ces photos dans un geste doublement provoquant dénonçant à la fois le colonialisme d'hier et la censure présente des intégristes musulmans.
Valentine Goby s'inspire de cette révolte. Elle raconte le voyage d'une carte postale. L'image passe successivement du photographe qui prend le cliché dans les années 1920 à la prostituée marocaine qui pose, au soldat français qui achète la carte dans une boutique de Casablanca, années 1940 puis enfin à la petite fille française du militaire qui la retrouve aujourd'hui dans les papiers d'un héritage. Que voit-on vraiment ? De quoi, de qui parle-t-on ? Valentine Goby poursuit ainsi sa quête romanesque où le corps tient une place primordiale. La carte postale représentant la " fille surexposée " s'est projetée dans une peinture de Miloudi. Elle figure en couverture de ce livre et dans le musée imaginaire des révoltes de Valentine. On retrouve dans ce texte envoûtant la passion de celle-ci pour " les multiples mensonges de l'image " depuis sa construction voici cent ans jusqu'à sa reconstruction aujourd'hui en passant par toutes les métamorphoses de l'histoire.
Autres contributions de...
-
Thiên An ou La grande traversée, du Vietnam à Paris XIIIeValentine Goby, Ronan BadelAutrement jeunesse
-
Les Olympes, Huit destins exceptionnels de femmes qui ont transformé le monde du sportCarole Trébor, Caroline Solé, Maïa Brami, Jennifer Richard, Valentine Goby, Sylvain Pattieu, Jo Witek, Mathieu PalainAlbin Michel15,90
-
Tous français d'ailleurs, Douze histoires, cent ans d'immigration-intégrale pocheValentine GobyCasterman
Commentaires des lecteurs
Photo violée
Au commencement, une méprise. Celle de Valentine Goby, précisément. Sur les murs d’une galerie de Rabat, elle regarde une photographie. Un portrait de jeune fille en noir et blanc, datant de 1924, mais saccagé par le peintre, bariolé de couleurs ...
Lire la suite