- EAN13
- 9782363081872
- ISBN
- 978-2-36308-187-2
- Éditeur
- Arléa
- Date de publication
- 10/10/2019
- Collection
- LA RENCONTRE
- Nombre de pages
- 334
- Dimensions
- 20,6 x 12,5 x 3 cm
- Poids
- 424 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'auteur, architecte et anthropologue, spécialiste du Japon, nous présente la villa impériale Katsura, édifiée au début du XVIIe siècle par le prince Toshihito puis par son fils Toshitada. Décrivant la structure principale, les jardins qui l'entourent ainsi que les quatre pavillons de thé bordant l'étang central, il revient également sur l'histoire de l'édifice, émaillée d'imprécisions et de contre-vérités, afin d'en livrer un regard neuf.
Il y a, de par le monde, des lieux qui incitent au rêve, qui répondent à notre intuition du beau, et qui nous échappent comme autant d'énigmes. Le Taj Mahal en Inde, par exemple, ou Casa Malaparte en Italie, ou la Grande muraille de Chine. Au Japon, c'est la villa Katsura – lieu idéal, dit-on, d'où l'on peut contempler la lune. Au milieu de son jardin et des quatre pavillons de thé qui bordent l'étang central, édifiée au début du XVIIe siècle par le prince Toshihito, puis son fils Toshitada, sur le bord de la rivière éponyme qui baigne Kyoto, la villa demeure l'image idéale du raffinement, toute de retenue et de sobre distinction aristocratique face à l'architecture surchargée des shōguns Tokugawa qui prenaient alors le pouvoir pour trois siècles de féodalité totalitaire. Mais la réinterprétation de cette architecture si particulière par les architectes du mouvement moderne, au début du XXe siècle, a engendré nombre de quiproquos. Il fallait aujourd'hui tout le talent et la sensibilité de Philippe Bonnin pour nous faire partager cette esthétique originale et éclairer l'énigme.
Il y a, de par le monde, des lieux qui incitent au rêve, qui répondent à notre intuition du beau, et qui nous échappent comme autant d'énigmes. Le Taj Mahal en Inde, par exemple, ou Casa Malaparte en Italie, ou la Grande muraille de Chine. Au Japon, c'est la villa Katsura – lieu idéal, dit-on, d'où l'on peut contempler la lune. Au milieu de son jardin et des quatre pavillons de thé qui bordent l'étang central, édifiée au début du XVIIe siècle par le prince Toshihito, puis son fils Toshitada, sur le bord de la rivière éponyme qui baigne Kyoto, la villa demeure l'image idéale du raffinement, toute de retenue et de sobre distinction aristocratique face à l'architecture surchargée des shōguns Tokugawa qui prenaient alors le pouvoir pour trois siècles de féodalité totalitaire. Mais la réinterprétation de cette architecture si particulière par les architectes du mouvement moderne, au début du XXe siècle, a engendré nombre de quiproquos. Il fallait aujourd'hui tout le talent et la sensibilité de Philippe Bonnin pour nous faire partager cette esthétique originale et éclairer l'énigme.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Le Cahier vert - Journal d'un ethnologue en Gévaudan 1973-1978Martin de La Soudière"CNRS Éditions"
-
La beauté du seuil, Esthétique japonaise de la limitePhilippe Bonnin, Teiji Itō"CNRS Éditions"26,00
-
Facons d'habiter au Japon. Maisons, villes et seuilsPhilippe Bonnin, Jacques Pezeu-Massabuau"CNRS Éditions"30,00
-
INEDIT DE NEW YORK (L'), entretien avec Giuseppe CardilloPier Paolo Pasolini, Giuseppe CardilloArléa