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Littérature

Et si pour les fêtes, on (s')offrait un moment pour tourner les pages d’un livre, une à une, et dans cette mesure du temps qui passe, réaliser toute la beauté qui nous entoure. Celle de la nature, si fragile, celle des êtres qui partagent notre quotidien, qu’ils soient familiers ou invisibles ou celle, tragique ou heureuse, de l’histoire, des mythes et des légendes.

Roman noir

La Martinière

Hollywood, 1953. L'industrie cinématographique est un gâteau fourré à l'arsenic que se disputent la mafia, l'armée et les ligues de vertu catholiques. Dans ce marécage moral et politique, ne survivent que les âmes prêtes à tout. Le producteur raté Larkin Moffat est de ceux-là. Abonné aux tournages de séries B, il fait vivoter les crève-la-faim du cinéma et enrage contre ce système qui l'exclue. Jusqu'au jour où il se voit proposer la chance de sa vie. Dans cette combine dangereuse vont graviter autour de lui le major Buckman, parieur et coureur invétéré, le très ambivalent père Santino Starace, l'impresario et proxénète Johnny Stompanato. Tous vont croiser leurs destins, multiplier les manœuvres et les crimes dans ce grand cirque du cinéma américain. Alors que défilent les Errol Flynn, Clark Gable, Hedy Lamarr et autres Frank Sinatra, ce petit monde sans scrupule va s'adonner à ce qu'il sait faire de mieux : manipuler les masses et veiller à son profit.
Dominique Maisons est l'auteur de romans noirs et thrillers salués par plusieurs prix. Avec son " roman-vrai " Avant les diamants, il effectue un tournant littéraire majeur, qui le place dans les pas des plus grands – James Ellroy, Robert Littell ou Don Winslow.


19,50

Dans ce roman, Camille Laurens déploie le destin d’une femme née au début des années 60 confrontée aux mutations de la société française de ces quarante dernières années. La narratrice emporte dans sa voix les grandes problématiques de l’éducation des femmes, de la domination masculine et de la transmission des valeurs féministes aux jeunes générations. Son parcours se fait la chambre d’échos de toutes celles qui furent élevées dans l’idée d’une supériorité des hommes.
Camille Laurens saisit avec acuité ces moments charnières de l’enfance au cours desquels se jouent l’adulte que l’on va devenir. On assiste aux différentes étapes de la construction d’une identité, sans jamais subir l’accablement d’une quelconque forme de théorie. Les situations sont touchantes, bouleversantes d’humanité.
D’une maitrise remarquable, l’écriture de Camille Laurens restitue les grandes embardées de la vie avec justesse.


17,00

Quelques jours après son dixième anniversaire, Nicolas apprend que son père - avec qui rien n'est simple, tant l'homme et le garçon paraissent différents - n'est pas son père biologique. Que faire alors du généreux donneur de gamètes ? L'oublier ? Le nier ? À 30 ans, Nicolas décide de partir à la recherche de son "bon génie" biologique malgré les obstacles administratifs qu'il s'attend à rencontrer. Depuis ses premiers textes (Rester Sage, Alma, 2012), presque tous les romans d'Arnaud Dudek tournent autour de la paternité, de l'identité, de la transmission. Il a trouvé, une fois encore, le ton juste pour raconter, à sa manière, une quête à la fois intime et universelle des origines et pose toutes ces questions qui intriguent - sans avoir la prétention d'y répondre : Qu'est-ce qu'un père ? Que transmet-on ? Comment se construit-on quand on se sent si différent du modèle à suivre ?


Du temps qu'il fait nous emmène dans un fjord isolé et oublié de Dieu, à l'extrême nord-ouest de l'Islande. Là, quelques âmes esseulées vivent de la pêche, soumises aux caprices de la météo, des technocrates de la capitale et des poissons. Parmi elles, Halldor, un jeune pêcheur, met à profit les jours de relâche pour écrire un journal intime. Avec humour et poésie, il chronique un quotidien fait de labeur et de simplicité, de chamailleries et d'élans d'amitié. À travers ses rencontres – avec Dieu, la philosophie, le fantôme d'un proche disparu en mer, un prêtre au seuil de la folie, les morues, mais aussi l'amour – il ne livre rien moins que l'histoire de sa vie et celle d'un monde en voie d'extinction.

Par l'auteur du best-seller international, La Lettre à Helga.


Le Livre de poche

9,90

« C’est moi qui ai tué Emerence. Je voulais la sauver, non la détruire, mais cela n’y change rien. » La Porte est une confession. La narratrice y retrace sa relation avec Emerence Szeredás, qui fut sa domestique pendant vingt ans. Tous les oppose : l’une est jeune, l’autre âgée ; l’une sait à peine lire, l’autre ne vit que par les mots ; l’une est forte tête mais d’une humilité rare, l’autre a l’orgueil de l’intellectuelle. Emerence revendique farouchement sa liberté, ses silences, sa solitude, et refuse à quiconque l’accès à son domicile. Quels secrets se cachent derrière la porte ?

Chef-d’oeuvre de la littérature hongroise dont le succès fut mondial, prix Femina étranger en 2003, La Porte a été élu meilleur livre de l’année 2015
par le New York Times.

Une remarquable romancière. Le Monde des livres.

Un livre original, superbe, émouvant. Le Figaro.

Un roman et un auteur, mais aussi, ce qui est plus rare,
un personnage qu’on n’oubliera jamais. Libération.