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Littérature

Et si pour les fêtes, on (s')offrait un moment pour tourner les pages d’un livre, une à une, et dans cette mesure du temps qui passe, réaliser toute la beauté qui nous entoure. Celle de la nature, si fragile, celle des êtres qui partagent notre quotidien, qu’ils soient familiers ou invisibles ou celle, tragique ou heureuse, de l’histoire, des mythes et des légendes.

13,00

A quarante ans, peut-on tomber amoureux avec la même fraîcheur que lorsqu’on était adolescent ?
Mathias Malzieu et Daria Nelson en sont la preuve vivante. Lui avec les mots, elle avec les images, ils racontent leur première rencontre qui a « déréglé joyeusement la métrique amoureuse », puis l’envie, deux jours plus tard, d’une vie ensemble. Les scènes se suivent, mêlant le réel à l’imaginaire, le quotidien aux fantasmes et aux rêves. Le corps est objet de désirs : les pieds sont des poissons tropicaux, une paire de fesses devient un trésor de pirates, un sexe est un instrument de musique.
Entre les scènes, le chanteur Malzieu évoque ses frères aînés : Boris Vian, Serge Gainsbourg et Alain Bashung.


39,00

Le chef-d’oeuvre de John Steinbeck, adapté en roman graphique par Rébecca Dautremer.

États-Unis, 1937 : John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d’oeuvre de la littérature, mondiale. Des Souris et des Hommes, c’est l’histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d’une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l’amitié, l’espoir mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs.

France, 2020 : Rébecca Dautremer adapte ce grand classique dans un incroyable roman graphique. Pour cette deuxième collaboration avec les éditions Tishina, après Soie il y a quelques années, elle renouvelle brillamment son univers et sa palette, et pousse plus loin que jamais son talent. Un dialogue intense entre le texte intégral de Steinbeck et l’univers artistique de la plus célèbre des illustratrices françaises.


25,00

Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d'un chagrin d'amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l'art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.


18,00

Le héros de ce roman a quitté son pays natal à neuf ans, avec sa mère désormais «analphabète bilingue». D’une enfance pauvre dont les souvenirs reviennent par bribes, il a su sortir grâce à la littérature. Biographe pour anonymes, il écrit l’histoire des autres. Pour quelles raisons s’intéresse-t-il à présent aux bénévoles qui prennent soin des plus démunis? Peut-être retrouvera-t-il parmi eux Nadia, son amour de jeunesse? Dans cette traversée, il rencontre des hommes et des femmes, comme lui en équilibre sur le fil de la vie.


45,00

« J’ai lu La Métamorphose à l’âge de 13 ou 14 ans d’un trait, la nuit. Peut-être même deux fois de suite, comme j’avais l’habitude de faire parfois. Le jour d’après, en rentrant de l’école, j’ai trouvé ma mère en train de pleurer en le lisant, alors que je l’avais trouvé drôle et troublant. Ma mère pleurait à l’idée que j’avais lu ÇA. Je l’ai ensuite relu plusieurs fois. Peut-être à chaque décennie. Je le considère comme une sorte de comique essentiel et moderne (tel Cervantès). Plus les années et les évènements passent, plus je trouve Franz Kafka pertinent, avec cet humour qu’on disait juif mais qui est une forme très ancienne d’humanisme… désespoir cosmique… Métamorphose: changement. Le seul qui ne change pas est Gregor Samsa, il maigrit peut-être, mais il reste le même du réveil jusqu’à la fin. Autour de lui tout se transforme. Son père, sa mère, sa petite sœur ! Après lecture, on prend conscience de quelque chose qu’on avait oublié depuis longtemps, que l’on savait déjà. »
Miquel Barceló